Ramallah, le 26 juin 2024, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens, ont révélé que le nombre de captifs palestiniens tués dans les prisons et camps de détention israéliens à la suite de la torture depuis le début de la guerre génocidaire israélienne le 7 octobre 2023, est le plus élevé de l'histoire du mouvement des prisonniers palestiniens.

À l'occasion de la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, qui tombe chaque année le 26 juin, les deux groupes des prisonniers ont souligné dans un communiqué de presse commun que le régime d'occupation israélien a eu recours au crime de torture contre les prisonniers depuis son occupation de la terre de Palestine.

Le nombre de détenus tués depuis le début du génocide a atteint au moins 18, sans compter les dizaines de détenus de Gaza qui sont morts en détention israélienne et dont l'identité reste inconnue.

La puissance occupante a utilisé le crime de torture contre les détenus palestiniens comme approche et a travaillé au développement de nombreux outils pour le consolider. « L'occupation a transformé tous les droits reconnus par le système international des prisonniers en un instrument de torture. »

Depuis le début du génocide contre le peuple palestinien à Gaza, plus de 9 400 Palestiniens ont été capturés en Cisjordanie, aux côtés de milliers de Gazaouis et de centaines de Palestiniens des territoires occupés de 1948. Depuis lors, une escalade sans précédent du niveau et de l’intensité des actes de torture a été enregistrée ; ce qui se reflète dans les témoignages de dizaines de détenus, ainsi que dans les photos des détenus libérés, qui constituent un élément de preuve supplémentaire.

Ils ont souligné que toutes les mesures de représailles imposées aux détenus depuis le début du génocide ont touché tous les segments de la société, y compris les femmes et les enfants. Ces actions comprenaient la famine, des crimes médicaux systématiques, l'isolement massif et le déni de tous les droits qui constituent la base de la préservation de la vie et de la dignité des détenus.

Les détenus sont soumis à la torture et à diverses formes d'abus, notamment des agressions sexuelles et des viols, qui ont tous conduit à la mort de plusieurs détenus, ajoute le communiqué.

Le nombre de Palestiniens incarcérés dans les geôles d'occupation israéliennes jusqu'au début du mois de juin 2024 a atteint plus de 9 300, dont plus de 3 400 détenus administratifs.

H.A