Ramallah, le 3 septembre 2023, WAFA - Le Comité suprême d'urgence du Mouvement national des captifs a décidé d'entamer une grève de la faim ouverte, à partir de jeudi 14 septembre, pour exiger la fin de la décision du soi-disant ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, de réduire les visites aux familles des prisonniers pour les autorisées une fois tous les deux mois, au lieu d'une fois par mois.
Le comité a déclaré, dans un communiqué de press aujourd'hui dimanche, que le début de la grève de la faim avait pour but de mettre fin à toutes les décisions et politiques qui harceleraient les prisonniers et de restaurer les droits qui ont été violés au cours de la dernière période.
Le comité suprême d'urgence a souligné que les droits des prisonniers et leurs sacrifices ne constituent une faveur à personne, et ne sont pas non plus des sujets à négociation ou à concession.
La décision du mouvement des prisonniers est intervenue après l’annonce par l’extrémiste Ben Gvir de violer le droit des visites des prisonniers et de les réduire, violant un des droits des prisonniers.
En février 2023, les prisonniers ont entamé une série de démarches qui s’inscrivent dans le cadre des démarches (désobéissance et rébellion contre les lois pénitentiaires), et ces démarches se sont poursuivies jusqu’au 22 mars, après que les prisonniers ont pu repousser les mesures de Ben Gvir.
Il vaut la peine de mentionner que 4700 prisonniers palestiniens, y compris des femmes, des enfants et des personnes âgées, se retrouvent aujourd'hui dans les geôles de l’occupation israélienne.
R.N