Ramallah, le 30 septembre 2023, WAFA- Le club du prisonnier palestinien a révélé que la poursuite par l’occupation de détenir Kayed Al-Fasfous, après 59 jours de sa grève de la faim, est une décision israélienne de l’exécuter, notant que sa vie est en péril.
Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui samedi, le club du prisonnier a mis en lumière que la négligence par l’occupation de transférer Al-Fasfous à un hôpital civil, constitue une tentative de l’exécuter.
À rappeler, l’occupation avait laissé le martyr Sheikh Khader Adnan dans les cellules de la prison de Ramla, après 86 jours de grève de la faim, malgré les appels internationaux de transférer le prisonnier à un hôpital civil, à cet-époque-là.
Il a souligné que les tribunaux d'occupation continuent d'exercer leur rôle dans l'application des décisions de l'agence de renseignement, Sabak, (appelée aussi Shin Bet) et dans la consolidation du crime d'arrestation d'Al-Fafsous, et a récemment rejeté l'appel présenté par l'avocat du détenu Al-Fasfous contre son maintien en détention administrative.
Une audience devrait avoir lieu le 2 octobre pour examiner l'affaire. Une requête déposée par son avocat auprès de la Cour suprême de l'Occupation, contre la décision de sa détention administrative.
Le prisonnier palestinien Al-Fasfous, de 34 ans, de la ville d’Hébron, poursuit sa grève de la faim pour le 59ème jour consécutif, en protestation contre sa détention administrative.
Al-Fasfous souffre d’un état de santé très critique, notant qu’il a été arrêté de nouveau, le 2 mai 2023, c'est un ex-prisonnier qui avait déjà passé 7 ans de captivité.
En outre, il a entamé une grève de la faim en juin dernier, pendant 9 jours et une autre grève de 131 jours, en 2021.
Al-Fasfous est père d’une fillette et ses frères ont été tous détenus administrativement : Hasan, de 37 ans, Khaled de 35 ans, Akram de 39 ans et Hafez de 40 ans.
Il y a 1264 détenus administratifs, y compris 20 enfants et 4 femmes, croupissent actuellement dans les prisons de l’occupation et n’ont pas le droit d’avoir un procès, à cause de la politique abusive de détention administrative.
N.S