Ramallah, le 2 octobre 2023, WAFA - Le Club des Prisonniers a rapporté aujourd'hui lundi, que la Cour suprême d'occupation a décidé de renvoyer le cas du détenu Kayed Al-Fasfous, en grève de la faim depuis 61 jours, devant le tribunal militaire d’Appels.
Le club a expliqué, dans un communiqué, que la Cour d'appel avait précédemment rejeté le recours de l'avocat du prisonnier Al-Fasfous contre la décision de maintenir sa détention administrative.
Il a souligné que la Cour Suprême d'Occupation a tenu une audience ce matin en présence de l'avocat du Club des Prisonniers, et sans la présence du détenu Fasfous, qui est détenu à la clinique pénitentiaire de Ramla dans un état de santé grave.
Il est à noter que l'occupation a de nouveau arrêté administrativement Al-Fafsous en mai dernier. C'est un ancien prisonnier qui a passé environ (7) ans dans les prisons de l'occupation. Il est marié et père d'une fille.
Tous ses frères ont également été arrêtés, et sont aujourd'hui à ses côtés, en détention administrative, à savoir : Khaled (35 ans, Akram (39 ans) et Hafez (40 ans)
Le prisonnier Mahmoud Abu Dharie fait face à une détérioration de son état de santé
Dans un contexte connexe, le Club des prisonniers a tenu l'administration pénitentiaire d'occupation entièrement responsable de la vie du prisonnier Mahmoud Hassan Abu Dharie (55 ans), de la ville de Dura, au sud d'Hébron, dont l'état de santé s'est détérioré depuis plusieurs jours et aucun diagnostic définitif n'a été établi quant à son état critique.
Le Club a souligné que les prisonniers ont informé l'administration pénitentiaire que s'il n'était pas transféré à nouveau à l'hôpital et que son état de santé soit sérieusement diagnostiqué et que les soins nécessaires lui étaient prodigués, des mesures de protestation seraient prises, car les prisonniers continuent d'exiger qu'il soit libéré et être transféré à l'hôpital depuis le matin.
Le Club des prisonniers a considéré que ce qui arrive au prisonnier Abu Dharie n'est qu'une partie du processus de crimes systématiques de négligence médicale (meurtre lent), que l'administration pénitentiaire continue de pratiquer à plusieurs niveaux et avec ses divers outils, le plus important dont : les processus de procrastination dans le diagnostic de la maladie et la fourniture du traitement.
Il est à noter que le prisonnier Abu Dhari, détenu depuis 2003 et condamné à la réclusion à perpétuité, a été transféré hier de la prison Raymond à l'hôpital Soroka en urgence, puis l'administration pénitentiaire l'a renvoyé tard hier soir en prison, mais son état de santé s'est détérioré et ce matin, il a été de nouveau transféré à la clinique de la prison.
F.N