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Accueil Les Prisonniers 07/December/2023 02:26 PM

Craintes qu’Israël procède à des liquidations contre les détenus de Gaza

Craintes qu’Israël procède à des liquidations contre les détenus de Gaza

Ramallah, le 7 décembre 2023, WAFA- Les institutions des prisonniers (la Commission pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers, le Club des prisonniers et la Fondation Addameer pour le soin des prisonniers et les droits de l'homme) ont exprimé ses préoccupations par l'intention de la puissance occupante (Israel) de mener à bien exécutions sur le terrain contre des détenus de la bande de Gaza.

Dans leur communiqué publié aujourd’hui, ces institutions ont ajouté que ces craintes s'accompagnent du refus persistant d’Israël de révéler leur sort, en termes de nombre, de leurs lieux de détention ou encore de leur état de santé, malgré tous les appels et messages adressés aux institutions compétentes, notamment au Comité international de la Croix-Rouge.

Elles ont souligné, selon les témoignages des détenus récemment libérés, notamment de la prison d'Ofer, et qui étaient proches des sections de détenus de Gaza, que des crimes horribles et atroces sont commis contre eux dans secrète.

Selon les données rapportées par les détenus récemment libérés, au moins 320 Palestiniens de Gaza sont incarcérés dans les sections (23) et (25) selon les estimations, puisque chaque section accueille 120 détenus.

Un certain nombre de détenus libérés ont rapporté que les geôliers israéliens commettent des crimes horribles à leur encontre, notamment : demander aux détenus d'aboyer avant de leur donner à manger, et leur a demandé de chanter à haute voix des chansons spécifiques à Israël, en plus les cris des détenus de Gaza sont entendus par des autres 24 heures sur 24 à la suite des opérations de torture et des abus infligés à leur encontre.

Les instituions des prisonniers ont souligné que selon les statistiques publiées par l'administration pénitentiaire d'occupation à la fin du mois de novembre dernier, le nombre de détenus de la bande de Gaza classés comme « combattants illégaux » atteignait (260) hommes et femmes.

« Alors que depuis le début de l'agression, le gouvernement d'occupation a apporté des modifications aux instructions d'application de la loi sur les combattants illégaux, dont la dernière date du 5 décembre, qui permet la détention d'un détenu pendant 42 jours avant de délivrer l'ordre d'arrestation, et le processus de contrôle judiciaire de l'ordonnance a lieu 45 jours après sa signature, et le détenu s’est vu refuser de rencontrer son avocat pendant 80 jours maximum. Cette disparition forcée de détenus constitue une violation flagrante du droit international.

Les institutions ont indiqué que les détenus de Gaza sont divisés en trois catégories : ceux qui ont été arrêtés le 7 octobre, ainsi que des milliers de travailleurs arrêtés dans plusieurs régions, en plus des civils arrêtés récemment à Gaza lors de l'invasion terrestre, et parmi les détenus sont des enfants et des femmes.

Selon les données, au moins 16 femmes de Gaza sont détenues dans le centre de détention de Damon, en plus des données indiquant que les détenus de Gaza sont détenus dans des centres de détention (Petah Tikva, Ashkelon, Al-Jalama et Ofer).

Elle a souligné que l'occupation a contribué à modifier la loi sur les arrestations de 1996, qui s'applique aux détenus de la bande de Gaza soumis à une enquête dans des centres d'interrogatoire, où la détention du captif est prolongée de 45 jours aux fins d'enquête, puis prolongée de 45 jours supplémentaires, et il est empêché de rencontrer son avocat pendant toute cette période, sans aucun contrôle judiciaire efficace sur les conditions de sa détention et s'il est soumis torturer ou pas.

Les centres de détention ont confirmé que la discrétion persistant de l'occupation israélienne sur le sort des détenus de Gaza équivaut à une couverture pour les crimes commis contre eux. L'occupation, qui continue de commettre un génocide à Gaza, devant le monde, ne trouvera personne pour le dissuader de procéder en secret à des exécutions de détenus.

Les instituions des prisonniers ont renouvelé ses appels à l'Organisation internationale de la Croix-Rouge pour qu'elle intervienne d'urgence et immédiatement pour rendre visite aux détenus de Gaza et pour faire pression sur l'occupation afin qu'elle révèle leur sort.

H.A

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