Ramallah, le 15 décembre 2023, WAFA- Les souffrances des palestiniens incarcérés dans la geôle israélienne de Désert de Naqab se sont accrues en raison des mesures répressives des geôliers israéliens qui rend la vie des détenus un enfer insupportable, a révélé aujourd’hui la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
« Le Service pénitentiaire israélien a complètement coupé l'électricité sur les cellules des détenus, et délibérément coupé l'eau, et ne la fournit que pendant 50 minutes en plus de retirer les fournitures alimentaires, de réduire les repas à deux repas et fermer la « cantina ».
En sus de ces mesures, selon la Commission, les forces répressives lourdement armées ont effectué des descentes dans toutes les sections, par des tortures, d'abus et de passages à tabac, avec la participation de unités spéciales « Al-Yamam ».
Concernant les prisonniers malades, l'administration de la prison de Naqab a refusé aux détenus malades leur transfert vers des cliniques ou des hôpitaux civils, en plus de placer certains d'entre eux dans des cellules d'isolement, et de fermer les cellules.
La Commission a dévoilé que l'administration pénitentiaire du Naqab avait retiré les chaînes de télévision dont le nombre était limité, ainsi que tous les appareils électriques, et avait privé les captifs d’utiliser les toilettes réservées aux douches, et que certains d'entre eux n'avaient pas pu se doucher pendant jours, et les ai privés de sortir dans les cours de la prison et a augmenté les dispositifs de brouillage, a arrêté les visites aux familles des détenus et en a informé les avocats.
La Commission a confirmé que l'administration avait fermé la blanchisserie, l'un des installations pénitentiaires les plus importants, ce qui empêchait les détenus de laver leurs vêtements pendant des jours, et qu'elle avait procédé à des transferts massifs à l'intérieur des centres de détention.
La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a appelé toutes les institutions internationales à intervenir d’urgence pour protéger les détenus contre les pratiques de l’occupation et ces mesures répressives sévères, qui aggravent leurs souffrances.
H.A