Bethléem, le 27 février 2024, WAFA- L'ex-prisonnier Khalil Khaled Salah, de 26 ans, de la localité d’Al-Khadr, au sud de Bethléem, a révélé que les détenus palestiniens souffrent quotidiennement de la mort lente, à la suite des agressions de l’administration pénitentiaire à leur encontre. 

Salah, qui a été libéré hier soir, a ajouté qu’après trois ans dans les geôles de l’occupation, il a été transféré à l’hôpital de Beit Jala pour examiner son état, notant qu’il souffre des difficultés de marcher et de parler, ainsi que des douleurs à la tête, au dos et aux pieds. 

Il a indiqué que deux jours avant sa libération, plus précisément samedi dernier, une grande agression a été perpétrée par l'unité "Kiter" de l'administration des prisons d'occupation contre les détenus de la section no 23 de la chambre 3 de la détention du Néguev, où un détenu de la ville d’Acre a été sauvagement agressé, saignant de tout son corps et fracturé dans ses côtes, et empêché de recevoir un traitement. 

Salah a également mis en lumière que 12 prisonniers croupissent ensemble dans une seule cellule qui ne suffit que pour six personnes, ils sont privés d’eau ni de prendre une douche, anis qu’ils partagent manger 5 morceaux de pain, chaque jour. 

Il a poursuivi : « Les membres de l'unité de Kiter forcent les détenus à marcher sur leurs mains et à monter sur le dos, après les avoir déshabillés au milieu de violents passages à tabac, qui ont duré entre 5 et 12 minutes. » 

Il a ajouté : « Chaque jour, les détenus vivent dans une atmosphère de mort lente, car ils ont perdu du poids’. 

N.S