Ramallah, le 31 mars 2025, WAFA- Le directeur de la Commission des affaires des prisonniers et des libérateurs, Raed Abo Al-Homs, a déclaré que ce qui a été publié dimanche par le journal britannique The Independent, qui traitait des témoignages de détenus soumis à une enquête brutale, constituée de coups, de chocs électriques, de viol et de coups de couteau, souligne la brutalité et la criminalité des autorités d'occupation israéliennes dans le traitement des détenus.
Dans un communiqué publié lundi par la commission, il a déclaré que ce qui a été publié dans l'Independent révèle le véritable danger qui menace la vie des détenus, qui se retrouvent prisonniers des soldats de l'occupation, de la police et des unités de la prison, où ils sont maltraités et blessés au point de les exécuter, sans aucun contrôle ou restriction qui détermine les processus d'enquête avec eux, où les mécanismes et les décisions de traiter avec eux et de déterminer leur destin sont devenus en fonction des caprices et de l'humeur des enquêteurs et des soldats.
Il a ajouté que la laxité des institutions internationales et leur incapacité à remplir leurs devoirs moraux et humains en accédant aux détenus et à leurs lieux de détention, sous prétexte que les autorités d'occupation ont refusé de coopérer avec eux, ont conduit à l'existence de cette réalité que le mouvement des prisonniers n'a pas connue depuis des décennies de lutte.
Il a souligné que la torture, les viols, les électrochocs, les coups de couteau, les violations de la dignité, la famine, les crimes médicaux et les exécutions, sont tous des crimes de guerre organisés pour lesquels les dirigeants de l'occupation doivent rendre des comptes, avertissant de ne pas laisser plus d'espace à cette occupation et ses outils dans l'isolement des détenus, en particulier qu'il y a beaucoup de lieux de détention modernes connus et inconnus, qui sont aujourd'hui des cimetières de quartiers au sens du mot.
Les campagnes d'arrestation menées par l'armée d'occupation ont été marquées par une escalade des crimes et des violations, dont les plus notables sont les opérations de torture et d'agression par coups sévères, les menaces contre les détenus et leurs familles, le sabotage du contenu des maisons des citoyens, la saisie de véhicules, d'argent et d'objets d'or, les destructions massives des infrastructures, en particulier à Jénine, son camp et le camp de Tulkarem et de Nur-Shams, la démolition des maisons de familles de prisonniers, l'utilisation de membres de leurs familles comme otages, ainsi que l'utilisation de détenus comme boucliers humains.
Le nombre de détenus dans les prisons de l'occupation est estimé à plus de 9500, dont 3 405 détenus administratifs, 350 enfants et 26 prisonnières. Le nombre de détenus de la Direction des prisons de l'occupation de Gaza est de 1 555 "combattants illégaux" reconnus par la Direction des prisons de l'occupation, bien que cette donnée n'inclut pas tous les détenus de Gaza et spécifiquement ceux qui sont dans les camps de l'armée d'occupation.
Depuis le 7 octobre 2023, 62 détenus ont été martyrisés dans les prisons de l'occupation, dont 40 détenus martyrs de Gaza, dont l'identité a été révélée et annoncée.
N.S
